700 personnes par an sont tuées dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) s’associent dans une démarche de tolérance zéro pour la conduite de véhicule de transport en commun sous stupéfiant. L’objectif : dépister les conducteurs plusieurs fois par an et de façon aléatoire. Les cars Région sont déjà équipés de dispositifs de détection d’alcool avec anti-démarrage. Le chauffeur doit souffler et ne pas avoir bu sinon l’autocar ne démarre pas. Il n’y a, pour l’heure, aucun dispositif équivalent pour les stupéfiants.
Dépistages réguliers et charte d’engagements
La charte d’engagements que les chauffeurs s’engageront à respecter comporte différentes mesures comme la réalisation d’un test de dépistage de stupéfiant, au moins 1 fois par an, sur chaque conducteur, de manière aléatoire et inopinée, la mise en place d’un dépistage systématique à l’embauche des nouveaux conducteurs ou encore la valorisation de ces actions auprès des usagers des transports et de leur famille et la mise en place d’une réunion annuelle de suivi avec des indicateurs partagés et anonymisés permettant de suivre l’évolution de l’usage des produits stupéfiants.
Chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21% de la mortalité routière (ONISR).